Les différents parcellaires numériques en viticulture
- olivierbrunelcrocu
- 16 nov. 2023
- 2 min de lecture

Quelles sont les sources ?
Cet article résume un article de presse publié sur le site AgroTIC (lien du dossier complet : https://www.agrotic.org/wp-content/uploads/2019/10/Chaire-AgroTIC-Parcellaire-numerique-viticole-Dossier-de-presse.pdf)
Il traite du parcellaire numérique en viticulture et définit 8 types de parcellaires différents.
Nos choix :
Nous en avons volontairement choisi 4 qui nous paraissent pertinents dans le cadre de notre métier de viticulteur. Nous essayons de pointer les avantages et les limites de chacun d’entre eux.
1️⃣ Parcellaire de type 1 : Le Précis 🧐
Il est généré par FranceAgriMer avec l’aide d’un récepteur GNSS (un appareil GPS amélioré).
Ce parcellaire est normalement effectué dès que l’on fait une demande d’aide à la restructuration.
➕ la précision de la capture, sans égal par ailleurs.
➕ les détails qui sont attachés à la capture cartographique : année de plantation, cépage planté, porte greffe, densité de la parcelle…
➖ le matériel spécifique requis (GNSS) n’est pas à la portée de tout le monde 😁 .
➖ la maitrise d’un logiciel d’information géographique (SIG) est obligatoire.
2️⃣ Parcellaire de type 2 : le Rapide 🐎
Il est généré manuellement sur un fond de carte informatisé (IGN, Google…)
On peut y ajouter les informations que l’on a et dont on a besoin.
➕ assez fidèle à la réalité.
➕ accessible via un logiciel gratuit open source (QGIS).
➖ la précision, qui est moindre que pour le parcellaire de type 1 .
➖ la maitrise (au moins partielle) de QGIS est indispensable.
➡️ C’est aujourd’hui le parcellaire qui offrirait le meilleur compromis “qualité des informations / coût d’acquisition”
3️⃣ Parcellaire de type 3 : le CVI Simpliste 📍 (CVI = Casier Viticole Informatisé)
C’est un parcellaire fiscal généré à partir du cadastre. Il est réalisé à partir des déclarations obligatoires aux services des Douanes.
➕ il est accessible à tou.t.e.s
➕ plusieurs données peuvent être disponibles via le CVI (cépage, année plantation..)
➖ le manque de précision : les plantations, voire les parcelles, varient parfois beaucoup par rapport au cadastre.
➡️ Par défaut, c’est souvent ce type de parcellaire qui est utilisé pour le pilotage technique d’une exploitation viticole.
(…)
8️⃣ Parcellaire de type 8 : l’Intraparcellaire 🌀
Il est réalisé grâce à des capteurs embarqués sur un véhicule mobile (un tracteur ou un drone). Les cartes sont générées avec des zones homogènes au sein même d’une parcelle. C’est par exemple très utile pour la fertilisation (dosage précis des intrants avec une échelle intraparcellaire)
➕ il très précis (échelle intra-parcellaire).
➕ il permet des économies de coût et est relutif au niveau de l’empreinte écologique.
➖ il nécessite des moyens d’acquisition de données spécifiques (véhicule et capteurs).
➖ il est peu stable dans le temps : les parcelles vivant leur vie, il faut faire des captures fréquemment si on veut tenir ses données à jour.
Où en sommes-nous aujourd'hui sur le terrain ?
Si la plupart des exploitations viticoles utilisent le parcellaire CVI (le “simpliste”), de plus en plus se tournent vers des solutions plus précises. En effet, les écarts constatés entre les données du CVI et la réalités ne permettent pas de planifier ou d'optimiser les travaux viticoles dans des conditions proches du réel.
A ce jour, la solution la plus simple à mettre en oeuvre semble être le parcellaire de type 2. Reste néanmoins à prendre le logiciel QGIS en main, ce qui peut paraitre compliqué de prime abord.
QGIS est en effet un logiciel open source (donc gratuit) très complet, mais dont l’expérience utilisateur n'est clairement pas la priorité...






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